Sur le plateau qu’occupe le terrain actuel de « la Forêt » s’étendaient, il y a fort longtemps, des bois magnifiques… Ils furent coupés sous Louis XIV en vue de la construction d’un monastère… Projet finalement abandonné.
Le XX° siège apportera bien des changements…
Meeting aérien de 1912 | Avion Caudron Luciole | Avion Stampe |
Avion de voyage Robin DR-340 Major | Piper PA-38 | Jodel D-112 |
1912 | L’histoire de l’aéronautique à Paray-le-Monial débute en mai 1912 avec un des tout premiers grands meetings français, sur le terrain de l’hippodrome ; succès considérable ; engouement du public pour les aviateurs et leurs drôles de machines. |
1914 – 1918 | La première guerre mondiale confirme l’intérêt de l’aviation qui fait des progrès considérables. |
L’entre deux guerres connaîtra un très fort développement de l’aéronautique et l’on assiste à la création d’un nombre importants de terrains d’aviation.
1921 | D’anciens pilotes militaires viennent en reconnaissance sur le plateau de la Forêt ; enquête ouverte en vue de l’achat du terrain et feu vert des autorités compétentes. |
Novembre 1933 | Gilbert Sardier, président de l’Aéro-Club d’Auvergne, fonde l’ancêtre de notre aéro-club qui fait son entrée au Journal Officiel du 11 et 12 décembre 1933, sous le numéro 290. Une vingtaine de pilotes seront formés avant la 2° guerre mondiale |
Pendant la 2° guerre mondiale, les allemands occupent la base de Saint-Yan qu’ils vont développer. Le terrain de Paray est labouré et rendu à l’agriculture.
Ce n’est qu’après la Libération que le terrain est remis en état et que les activités aéronautiques peuvent reprendre, sans matériel toutefois.
1946 | 16 élèves sont reçus au brevet élémentaire des sports aériens |
1947 | le vol à moteur reprend grâce à l’utilisation d’un avion allemand, un Bücker biplace à aile basse, récupéré en dommage de guerre |
Les années 50 et 60 marquent l’apogée de l’aéro-club. L’aviation de loisir se démocratise, les activités se développent ; des appareils nouveaux, des meetings, des accidents aussi, hélas.. .
1959 | Le club compte 72 membres, 24 titulaires du brevet du 1er degré, 9 titulaires du 2d degré. Cette année, c’est le premier aéro-club du département. Mais la réglementation devient draconienne et les activités se réduisent. Il faut faire appel à un moniteur de Saint-Yan dûment habilité. |
1962 | Le club a deux avions Jodel de 65 cv, une dizaine d’élèves dont plusieurs femmes. |
1963 | On fête le 30° anniversaire et on décompte 2500 heures de vol effectuées au cours des 10 dernières années. |
1964 | On projette d’acheter un quadriplace pour le voyage : ce sera un Ambassadeur. |
1967 | Année des records : 96 membres actifs, 42 brevetés, 1000 heures de vol, 1997 sorties… ce qui fait de l’Aéro-Club Charolais un des tout premiers de France ! |
1967 | Création de la section de vol à voile. |
1968 | l’Ambassadeur est remplacé par un DR 340 Major. On projette de construire un hangar et des sanitaires. |
1969 | Événements malheureux et heureux : le 20 janvier, MM. Gaillot et Foncelas, moniteurs pilotes, se tuent lors du convoyage à Autun d’un avion. Mais l’année connaitra aussi des évènements heureux : un grand meeting en juillet, un nouvel avion, un Rallye de 100 cv, et le doyen de l’Aéro-Club, Pierre Dionnet, fête ses 1000 heures de vol… |
Commence alors pour l’aéro-club une période marquée par des turbulences… Elle durera une trentaine d’années… L’association connaît des hauts et des bas mais les activités se poursuivent (vol à moteur et vol à voile). Le nombre de pilotes décroit, le nombre d’heures de vol aussi, les difficultés financières apparaissent.
1985 | La plateforme de Paray le Monial est de nouveau endeuillée : Michel Marchand, instructeur du vol à voile, se tue avec son fils dans un accident de planeur en Lozère le 30 mai. |
1985 | Une nouvelle association est créée sur l’aérodrome : l’ASPAC (Association de Sauvegarde du Patrimoine Aéronautique Charolais). Elle comptera parmi les premières associations de ce type en France et réalisera la remise en état de vol de nombreux planeurs et avions anciens. |
1991 | Les activités de l’ASPAC et du Centre de Vol à Voile de Saône et Loire occupent peu à peu le devant de la scène des activités aéronautiques parodiennes au détriment de l’Aéro-Club Charolais qui entre dans une sorte de « léthargie » si l’on en croit un article de presse. |
1996 | Année noire pour le club : les avions sont cloués au sol, faute d’argent pour les révisions réglementaires et le journal titre : « Comme un avion sans ailes… » Cette année-là, le club qui affichait encore 400 heures de vol en 1993, en enregistre zéro au compteur… |
A l’aube du XXI° siècle, tel le Phoenix qui renait de ses cendres, l’aéro-club connaît une relance et un regain d’activité qui lui permettra un beau redressement.
1997 | Une relance est amorcée avec l’achat d’un Piper PA 38. |
2001 | Premier rassemblement des « Traine Queue » à l’initiative de Robert Burdillat et d’Yves Soudit |
2005 | Les heures de vol progressent de nouveau : 195 en 2005 (+35 %). |
2006
2020 |
Dans le cadre du transfert des compétences, l’Etat cède l’aérodrome à la ville de Paray le Monial
L’aérodrome fait peau neuve ; L’Aéro-Club se dote d’un nouveau hangar. Accueil de nouveaux appareils
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